Contexte ~

Disaster at Silverthorne

Le feu. Partout, de longues flammes lèchent les murs capitonnés de la section des malades mentaux. À peine quelques minutes plus tard, c'est toute l'enceinte de la prison qui part en fumée. Les premiers saufs sont bein évidemment le personnel, qui ont tous eu la chance de se précipiter en dehors des murs avant que leur propre bâtiment ne soit détruit par l'incendie. Néanmoins, personne ne s'est soucié des prisonniers. De l'extérieur, on peut entendre leurs cris de désespoirs qui percent la nuit comme une lame tranchante. On imagine très bien la douleur que ce doit être, de périr sans même que quelqu'un ne se donne la peine de venir vous sauver.

Never forget...

Il se passa de nombreuses années, pendant lesquelles la terrible histoire du pénitencier sombra dans l'oubli, de nombreuses années où il fut laisser à l'abandon. Plus personne ne se souvenait de la tragédie, de l'affreux drame survenu cet hiver là. Personne, sauf Nico Walker, le fils unique du patron de Walker Industries, une compagnie pas très nette, qui blanchissait de l'argent pour le compte de la mafia américaine. Il voyait tout le potentiel que serait la prison pour y faire tout un tas d'activités criminelles, quoi de plus ironique ? Les forces de l'ordre ne penseraient jamais à surveiller une prison !

So... the rumor was true after all.

Tout a commencé avec une rumeur disant que Silverthorne avait été rachetée par un gros bonnet, qui espérait remettre le pénitencier en marche. Ce fut le sujet de conversation favori de tous pendant plus d'un mois, mais ce n'était rien comparé à l'émoi que celle-ci créa lorsqu'il s'avéra qu'en fait, toute cette histoire était fondée. Apparemment, un gros bonnet de la mafia américaine avait réellement racheté l'établissement et s'affairait activement à rebâtir entièrement la prison, du plus profond de ses fondations au sommet de ses tours de surveillances, en passant par les cellules, la cafétéria et les douches. Visiblement, il se passait quelque chose de louche, mais comme le gouvernement ne trouvait rien de suspect, la restauration vint à terme quelques années plus tard...

Sex, drugs & rock n' roll !

Les portes de la prison ouvrirent définitivement le 5 décembre 2058 et les premiers occupants sont tous plus dingues les uns que les autres...